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14 juin 2018
Portrait de partenaire (6) : Shaï Sebbag, guitariste
Le guitariste Shaï Sebbag excelle dans un style méconnu du grand public : le fingerstyle. Cette méthode, érigée au rang d'art par Marcel Dadi, consiste à pincer précisément les cordes de sa guitare de manière à créer une polyphonie. « Cette technique permet de faire entendre une mélodie et un accompagnement simultanément, sur la même guitare, » confirme Shaï.
14 juin 2018
De Queen à Royaumont
« J’ai commencé la guitare à 16 ans », affirme le guitariste, à l’aube de la quarantaine. Comme beaucoup d’adolescents, il est immédiatement séduit par cet instrument, cœur palpitant des musiciens de folk, sceptre glorieux des étoiles du rock. « Bizarrement, j’ai toujours préféré la guitare classique et acoustique à l’électrique », précise-t-il, balayant d’un revers de mains tous nos présupposés. Ses influences : le musicien de flamenco Paco de Lucia, d’obscures interprètes de guitare classique et… Queen. Pour Shaï, « Brian May est une référence ». Le guitariste de Queen serait même à l’origine de sa vocation : « Dans Innuendo, je me souviens d’un interlude de guitare flamenco-classique, interprété par Brian May, qui m’a bouleversé. C’est le premier morceau que j’ai essayé de jouer à la guitare. » De Queen à Saint Louis, il n’y a qu’un pas… Un pas qu’a franchi Shaï en passant les portes de l’abbaye à l’invitation d’une proche. « J’ai découvert Royaumont par l’intermédiaire d’une amie, Périne, qui travaille à l’abbaye. Pour son anniversaire, j’ai donné, avec elle et d’autres musiciens, un concert privé dans la salle des Charpentes », se souvient le guitariste. Un lieu singulier, pour lequel Shaï garde une certaine affection, même s’il apprécie également les salles « sacrées » de l’abbaye. C’est le cas du réfectoire des moines, dans lequel il a tourné le vidéoclip de son dernier album, Interstellaire. « A Royaumont, l’espace change ma manière d’aborder la musique… Dans le réfectoire des moines, qui a une connotation sacrée, je préfère jouer des pièces solennelles, plus pointues, plutôt que de la pop ou de la variété. Le lieu ne se prête pas à tout », explique-t-il. [embed]https://www.youtube.com/watch?time_continue=254&v=H2B6pR_GXxk[/embed]Des standards de la variété aux arrangements originaux
Shaï Sebbag se caractérise par son éclectisme et son professionnalisme. En véritable homme-orchestre (c’est l’un des nombreux avantages du fingerstyle), il propose ses « services » de musiciens pour animer divers événements : cocktails, dîners, soirées privées… « Mon style s’y prête bien. Je peux jouer des standards du jazz, de la pop ou de la variété française à la guitare. Finalement, le fingerstyle se rapproche du piano-bar à une exception près : je prends moins de place », assure le guitariste avec malice. Vous préférez les orchestres, plus festifs, aux solistes ? Shaï le comprend. Il concède que les instrumentistes « solo » conviennent davantage aux atmosphères « plus discrètes, plus classieuses, plus douces. » Pourtant, le répertoire du guitariste est extrêmement large : « Je peux jouer un standard de bossa-nova, tel qu’un morceau d’Antonio Jobim, comme des classiques de la chanson française : SOS d’un terrien en détresse de Daniel Balavoine ou La bohème de Charles Aznavour. J’ai déjà interprété Eve, lève-toi de Julie Pietri alors même qu’il n’y a pas de guitare », s’amuse Shaï, avant de conclure : « Je peux voyager dans des contrées musicales n’ayant aucun lien avec la guitare. » Bien plus qu’un interprète, Shaï peut jouer ses propres compositions, plongeant ainsi les convives dans un univers singulier, et propose des arrangements originaux. « Pour les mariages, je peux arranger pour guitare seule une chanson qu’aime le couple. Je peux écrire des compositions, créer des arrangements originaux. A l’issue de l’événement, j'offre alors la partition en souvenir », explique-t-il. Alors, les orchestres ont toujours votre préférence ? Photo : Camille Ridoux
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24 mai 2018
Portrait de partenaire (5) : Philippe Espercieux, artisan de l’éphémère
« Nous ne faisons que du sur-mesure, pas du prêt-à- porter ! » affirme Philippe Espercieux, fondateur de la société M.U.D. Event, en précisant : « Nous nous décrivons comme des « artisans de l’éphémère » parce que, pour nous, chaque client est différent. Nous n’imposons aucun « package » à nos clients, nous adaptons le projet, le matériel et les équipes pour répondre à sa demande ».
Telle est la philosophie qui anime cette entreprise depuis plus de vingt-cinq ans. Basée à La Chapelle-en- Serval, entre Chantilly et Roissy, cette petite structure (3 salariés permanents) brille par sa capacité d’adaptation. Si les fêtes, soirées promotionnelles et autres évènements d’entreprises qui lui sont confiées sont de telles réussites, c’est d’abord grâce à un solide réseau d’intermittents de confiance, spécialisés dans les métiers du son, de la lumière, de la vidéo ou encore de l’aménagement d’espaces.
« Ce sont des spécialistes », explique Philippe. « Ils se forment à longueur d’année sur les produits novateurs. Les technologies changent. La led est désormais un standard que nous aimons travailler et le domaine de la vidéo, lui, évolue encore très vite»
Royaumont est pour M.U.D. Event un lieu au potentiel sans limites, lui permettant d’user de nouvelles technologies pour davantage enrichir son offre. « L’année dernière, nous avons travaillé pour un laboratoire pharmaceutique qui fêtait ses 50 ans », témoigne Philippe. « Plus de 120 projecteurs variés ont été nécessaire pour mettre en valeur toute l’architecture de ce superbe lieu. Nous avons ensuite travaillé sur la sonorisation du cloître et de la cuisine des moines pour accompagner le cheminement des invités. Enfin, nous avons habillé le réfectoire des moines, en projetant le logo de l’entreprise sur les murs. C’est un tout, une recette que nous agrémentons et modifions sans cesse pour créer l’identité singulière des évènements qui nous sont confiés. »
Philippe Espercieux, qui travaille régulièrement à l’abbaye depuis deux ans, sait la définir en quelques mots : « Le premier atout de Royaumont, pour un événement, c’est la superficie. Nous pouvons accueillir beaucoup de monde, autant en intérieur qu’en extérieur. Pour moi qui travaille beaucoup dans le secteur de Roissy, je dois dire que les lieux qui permettent d’accueillir des clients en extérieur dans d’aussi bonnes conditions sont rares. Un autre avantage de ce lieu, c’est que les activités y sont très diversifiées. On peut y organiser des séminaires, des conventions, des soirées de prestige, des soirées privées… Mais le principal atout de l’abbaye, c’est son architecture. Une lumière bien placée, et immédiatement la soirée gagne en majesté ». Malicieux, le fondateur de M.U.D. Event conclut : « Dès que les invités passent la grille, on sent qu’ils sont impressionnés. Je crois que c’est ce que le client recherche… »
24 mai 2018
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3 mai 2018
Portrait de partenaire (4) : Clémence Dubois, photographe
Objectif, l’humain
Ce qui l’inspire le plus ? « Le portrait, l’humain », répond sans hésiter Clémence Dubois. Cette photographe professionnelle, diplômée en 2005 de l’école EFET, s’est peu à peu spécialisée dans la photographie de mariage et le portrait. « Il m’arrive de faire des reportages pour des organisations telles que Royaumont, des portraits d’artistes ou des photos de spectacles », affirme-t-elle avant de concéder : « Le cœur de mon métier reste la photographie de mariage. C’est grâce à elle que je gagne ma vie aujourd’hui. » Ce genre photographique singulier, la professionnelle le magnifie en le détaillant, littéralement… Si le diable se niche dans les détails, Clémence Dubois est diabolique. « Je me focalise sur les plus petits détails. Quand je crée un reportage, je raconte une histoire. Pour ce faire, je m’attache autant aux faits qu’aux détails », explique-t-elle. Une lumière légèrement voilée, un regard subreptice échangé entre deux amoureux, l’éphémère reflet des nuages dans la vitre d’une voiture, un éclat de rire, saisi à la volée… Les scènes immortalisées par la photographe parisienne semblent brodées tout autour de ces détails. Dans cette optique, « je prends le temps d’échanger avec chacun de mes clients, afin d’exprimer au mieux leur personnalité et leurs émotions », précise-t-elle. Vous l’aurez compris : Clémence Dubois vise non pas la Lune, mais l’humain. Une maxime qu’elle applique à ses photos de mariage comme à ses reportages, réalisés lors d’événements professionnels d’envergure : soirée de la BRED Banque Populaire, jubilé de la Fondation Royaumont… Pourtant, lorsqu’on lui demande de revenir sur une session mémorable, c’est l’histoire d’un portrait qu’elle raconte, celui du baryton Arnaud Marzorati, alors en résidence à Royaumont : « J’ai voulu faire un portrait qui sorte de l’ordinaire à la hauteur de son personnage. Je lui ai demandé de jeter ses partitions dans les airs. Un vrai bazar qui nous a permis d’obtenir de superbes portraits. » [caption id="attachment_1282" align="alignright" width="900"]
Royaumont dans le viseur
Cette anecdote témoigne d’une autre facette de Clémence Dubois : sa proximité avec l’abbaye de Royaumont, qu’elle fréquente depuis sa prime jeunesse. « Mon histoire avec Royaumont dépasse largement la photographie », affirme-t-elle. « J’ai vécu à Viarmes et à Asnières-sur-Oise plusieurs années. L’abbaye fait en quelque sorte partie de ma vie. Et, comme beaucoup de mes copains de l’époque, j’y ai travaillé étant plus jeune. » La photographe, aujourd’hui installée à Paris, se souvient avoir épaulé Nathalie à la librairie-boutique de Royaumont, tous les week-ends durant 5 ou 6 ans. C’est d’ailleurs à l’abbaye qu’elle fera ses premières armes en tant que photographe professionnelle. En immortalisant les noces d’un ancien salarié de la Fondation, elle pousse les portes d’un nouveau monde, la photographie de mariage : « Il a beaucoup aimé mon travail et le bouche-à-oreille à démarré. Par la suite, j’ai photographié les mariages de quelques personnes travaillant à Royaumont. Puis, j’ai réalisé des portraits d’artistes en résidence, des reportages pour des événements comme les 50 ans de la Fondation en 2014. » Finalement, Clémence Dubois et Royaumont entretiennent une relation de longue date, une relation qui n’est pas uniquement professionnelle : « J’ai toujours aimé venir à l’abbaye, m’y balader ou aller à des concerts. Il y a une atmosphère particulière, un peu magique. C’est un lieu chargé d’histoire… Couvrir un mariage ou une soirée dans le réfectoire des moines, qui est toujours superbement mis en lumière, je ne m’en lasse pas. Je pourrais venir tous les week-ends. »
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16 avril 2018
Nouveauté : un parcours de visite numérique
Depuis le 26 mai 2018, l’abbaye de Royaumont offre à ses hôtes et à ses résidents un parcours de visite numérique, muséographique et pédagogique.
Distingué par un trophée du « Projet Touristique Innovant 2017 » décerné par le département du Val d’Oise.
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Chaque année, plus de 18 000 personnes viennent en séminaire à l’abbaye de Royaumont.
La visite du monument est accessible tous les jours, librement ou avec un guide ; depuis le 26 mai, cette visite est enrichie par 14 panneaux, pour la plupart multimédias.
Au travers de textes et surtout de documents multimédias (vidéos, feuilletoirs présentant des documents d’archive dans lesquels il est possible de zoomer), c’est près de 800 ans d’histoire qui sont racontés. De la construction de l’abbaye en 1228, sous les ordres de Louis IX (le futur « Saint Louis ») et de sa mère, Blanche de Castille, à la riche vie artistique d’une Fondation du vingt-et-unième siècle, huit siècles revivent à travers des dizaines de documents multimédia.
Outre l’histoire du lieu, les principales dates de ses multiples vies, c’est une archéologie du bâti que ce parcours offre.
Le visiteur est encouragé à chercher les traces du passé sur les murs. Ayant par exemple appris que les très lumineux vitraux de l’impressionnant réfectoire des moines descendaient au Moyen Âge jusqu’au sol, il pourra s’amuser à relever les empreintes des aménagements ultérieurs, repérables à la teinte des pierres. C’est ainsi que commence une nouvelle lecture du monument, à la recherche de fenêtres masquées ou d’escaliers occultés…
La Fondation UPS contribue à l'adaptation des parcours de visite de l'abbaye de Royaumont au profit des publics en situation de handicap. Ce dispositif est soutenu par le Conseil Départemental du Val d’Oise et la Région Île-de-France.
16 avril 2018
800 ans d’histoire
Après avoir été monastère, usine, village et noviciat, l’ancienne abbaye de Saint Louis est devenue un lieu majeur d’échanges et de création artistiques. L’abbaye de Royaumont est fondée en 1228 par Louis IX, seulement âgé de 14 ans, en exécution du vœu testamentaire de son père, Louis VIII. Rattachée à l’ordre cistercien, elle connaît sa plus grande phase de prospérité du vivant du roi, futur Saint Louis. Elle compte alors près de 120 moines. Louis IX y séjourne fréquemment et y multiplie les actes de charité et de dévotion. Signe de son attachement à Royaumont, il fait enterrer ses enfants et son frère dans l’église abbatiale dont il fait une nécropole familiale. L’abbaye traverse de nombreuses crises jusqu’à la Révolution française. Déclarée « bien national » en 1790, elle ne compte plus que dix moines lorsqu’elle est mise en vente en 1791. Son nouveau propriétaire la transforme en fabrique textile et fait détruire l’église dont les matériaux sont réutilisés pour la construction d’ateliers et d’un village ouvrier. Devenu « hameau », l’enclos compte plus de 300 habitants en 1817 ! En 1864, Royaumont retrouve sa vocation religieuse avec son rachat par les Oblats de Marie-Immaculée de Marseille puis, en 1869, par les Sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux qui y installent un noviciat et mènent à cette fin d’importants travaux. En 1905, le contexte politique et la baisse des vocations les poussent à revendre l’abbaye et Jules Goüin, président la Société de construction des Batignolles et propriétaire du domaine voisin, s’en porte acquéreur. Le monastère devient une maison de campagne et abritera un hôpital pendant la Première guerre mondiale. Dans les années 30, c’est son petit-fils Henry Goüin qui gère la propriété familiale. En 1938, avec son épouse, Isabel Goüin-Lang, il ouvre le Foyer de Royaumont, lieu de travail et de repos pour artistes et intellectuels qui deviendra, en 1964, la Fondation Royaumont (Goüin-Lang) pour le progrès des Sciences de l’Homme. Ouverture du parcours pour les résidents : du lundi au vendredi de 8h30 à 22h le week-end de 9h à 22hLa Fondation UPS contribue à l'adaptation des parcours de visite de l'abbaye de Royaumont au profit des publics en situation de handicap. Ce dispositif est soutenu par le Conseil Départemental du Val d’Oise et la Région Île-de-France.
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12 avril 2018
Portrait de partenaire (3) : Léopold Decourcelle, artificier
« Lorsque j’ai débuté en 1993, j’installais des pièces d’artifice conformément au plan élaboré par le concepteur et sous les ordres du chef de tir. A cette époque-là, les feux d’artifice se résumaient pour moi à allumer une mèche avec un briquet », déclare d’entrée de jeu Léopold Decourcelle. Le discours de l’artificier, devenu en 1996 concepteur de spectacles pyrotechniques pour la société Fêtes & Feux, a bien évolué depuis.
L'abbaye de Royaumont éclairée par les lumières d'un feu d'artifice. © Fêtes & Feux[/caption]
12 avril 2018
Des feux avec un supplément d’âme
Aujourd’hui, Léopold Decourcelle conçoit ses feux d’artifice à la manière d’un maître-joaillier. Sans occulter les contraintes techniques liées à la sécurité, il « sculpte » le feu en se projetant parmi les spectateurs et veille à l’alliage des matériaux et des couleurs. Couleurs déterminées par la musique : « Le concepteur synchronise d’abord les explosions sur une bande sonore. Puis, il se base sur les couleurs véhiculées par la musique. Quand une musique est glaciale, on opte pour des couleurs froides par exemple. » Finalement, l’artificier de Fêtes & Feux a quelque chose d’un compositeur. Pas étonnant qu’il se plaise tant à l’abbaye. « C’est à la fin des années 90, à l’occasion d’un spectacle pour le Conseil général du Val d’Oise que j’ai découvert Royaumont. Le courant est tout de suite passé, car nous partagions une même vision », confirme-t-il. « Chez Fêtes & Feux, on place la partition musicale au cœur du feu d’artifice. » Artificier mélomane, Léopold Decourcelle « brûle » aussi pour le patrimoine : « On tente de remettre au goût du jour certaines pièces pyrotechniques fabriquées aux XVIe et XVIIe siècles, délaissées, car coûteuses et longues à mettre en place. De plus en plus de professionnels synchronisent leurs pièces d’artifice à l’aide d’un ordinateur en fonction de leur coût unitaire. Ils ne laissent plus vivre le feu », regrette-t-il. Or, « c’est lorsqu’il s’épanouit que le feu acquiert un supplément d’âme ». Donner un supplément d’âme au feu et faire rêver les gens : telle est la mission que s’est donné Léopold Decourcelle. Une mission largement facilitée à l’abbaye de Royaumont : « C’est un lieu majestueux qui nécessite un spectacle à la hauteur. La magie est décuplée quand on tire un feu à proximité des ruines de l’église abbatiale », s’émerveille-t-il. [caption id="attachment_1295" align="alignright" width="800"]
Le client reste le Chef d’orchestre
Créateur de spectacles pyrotechniques sur-mesure, Léopold Decourcelle reste à l’écoute de ses clients : « Si notre client choisit des couleurs chaudes sur une musique glaciale, on se plie à sa volonté. On le conseille en fonction de notre sensibilité et de notre expertise », mais à l’arrivée, le client interprète librement la partition fournie par l’artificier, à la manière d’un chef d’orchestre. La relation humaine prime. Qu’il s’agisse de professionnels de l’événementiel ou de jeunes couples célébrant le plus beau jour de leur vie, « on s’adresse à des êtres humains. Tous ont les mêmes étoiles dans les yeux lorsqu’on parle de feux d’artifice », assure l’artificier. Chez Fêtes & Feux, le maître-mot est « personnalisation » : musique, rythme des détonations ou couleurs des artifices. « On peut également écrire des messages avec des lettres de feu : les prénoms des mariés ou le logo d’une entreprise », précise Léopold Decourcelle. Pour de jeunes mariés, « on personnalise souvent le spectacle à partir d’une bande sonore : leur musique préférée ou la musique sur laquelle ils se sont rencontrés. S’ils n’ont pas d’idées précises, je les oriente en fonction d’une couleur ou d’un style musical : jazz, latino, classique… » La personnalisation de spectacles pyrotechniques peut aller beaucoup plus loin. Les professionnels sont souvent créatifs en la matière. Ainsi, Léopold Decourcelle se souvient d’une soirée peu ordinaire à Royaumont : « Une société avait choisi la bande originale du film Matrix pour harmoniser son feu d’artifice. Elle nous avait demandé des illuminations atypiques en adéquation avec la musique. Pour éclairer le parc, à la place de bougies, nous avions installé des Cyalumes, ces bâtons qu’on éclaire en les brisant. C’était très étrange de voir cet objet moderne sur le site de l’abbaye. »
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22 mars 2018
Portrait de partenaire (2) François Rostain, Maître d’Armes
Professionnels en quête de sensations fortes et d’un imaginaire chevaleresque, le Maître d’Armes et comédien François Rostain vous enseigne les techniques et les valeurs de l’escrime scénique, pour un séminaire romanesque…
François Rostain, Maître d'armes, propose des ateliers d'initiation à l'escrime scénique à Royaumont. Photo : DR[/caption]
22 mars 2018
Un maître prestigieux
« Le Maître d’Armes enseigne l’une des trois (ou les trois) disciplines olympiques que sont le fleuret, le sabre et l’épée », précise d’emblée François Rostain, décelant avec bienveillance la méconnaissance de son interlocuteur. A 67 ans, cet escrimeur et comédien, Maître d’Armes et enseignant de combat de spectacle au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique à Paris, multiplie les casquettes et les références prestigieuses. Directeur de combat pour le Edmond d’Alexis Michalik (2016), Les Liaisons dangereuses de John Malkovich (2012), le Cyrano de Bergerac de Denis Podalydes (2005) ou Les Trois Mousquetaires de Jean-Marie Lecoq (1995), le Maître d’Armes officie régulièrement à la Comédie-Française. « Je possède une salle d’armes à Paris, où j’enseigne l’escrime à des comédiens, des chanteurs et des cascadeurs. J’enseigne plus précisément le sabre, le fleuret, la rapière, le bâton français, la canne, le couteau… Toutes ces techniques nous permettent de pratiquer l’escrime sur scène ou escrime scénique », explique doctement François Rostain. Le Maître d’Armes parisien, fait Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2016, a toujours privilégié le spectacle vivant au 7ème Art. Il a pourtant fait quelques apparitions remarquées au cinéma : il incarne Edgar Degas sous le direction de Woody Allen dans Midnight in Paris ou le réalisateur de Philippe Garrel dans Un été brûlant en 2011. Ce n’est toutefois pas pour un film que François Rostain se rend à l’abbaye pour la première fois... « J’ai découvert Royaumont en 2009 à l’occasion d’un opéra : Le Médecin malgré lui d’après Molière de Charles Gounod », raconte-t-il. « On m’a alors proposé de monter des ateliers d’initiation à l’escrime scénique ». Affaire conclue ! Depuis près de 10 ans, le prestigieux Maître d’Armes de la Comédie-Française organise désormais des ateliers à destination des professionnels en séminaire à l’abbaye. Un lieu qui lui plaît beaucoup : « A Royaumont, il y a des espaces mythiques comme la salle des Charpentes. C’est superbe ! Quant au réfectoire des moines, c’est une véritable église ! » [caption id="attachment_1274" align="alignleft" width="800"]
Des combats et des valeurs
Concrètement, comment se déroulent ces « duels » orchestrés par François Rostain à Royaumont ? « En deux ou trois heures, je propose une initiation sympathique à l’escrime scénique en me basant sur une petite chorégraphie », explique-t-il. « Je leur enseigne d’abord quelques termes d’escrime sous forme de jeux. Je leur apprends ensuite à marcher, à regarder l’autre et à être à l’écoute. C’est extrêmement important. L’escrime scénique, c’est un langage de signes qui implique trois éléments : le regard précède toujours l’action du bras qui lui même précède le mouvement », poursuit le Maître d’Armes avant d’insister : « On est dans le temps présent lorsqu’on a une arme à la main. » En guise d’arme, les participants à l’atelier reçoivent une canne. « C’est un instrument léger et maniable. On ne met pas une épée dans les mains d’un débutant », précise-t-il. « Enfin, je forme des duos ou des trios qui s’affrontent autour d’un thème. » Au-delà du plaisir d’incarner un personnage romanesque, qu’il s’agisse du célèbre Cyrano de Bergerac ou de la cadette des filles Stark dans Game of Thrones, ces ateliers apportent de vraies valeurs aux professionnels qui se prêtent au jeu. « Ils permettent de travailler sur l’écoute de l’autre. J’ai vu des personnes très timides se révéler à la fin d’une séance de deux heures. C’était incroyable », s’enthousiasme François Rostain, avant de conclure : « Pour résumer en une phrase, je leur apporte de la vie, un rapport de confiance avec l’autre. »
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19 mars 2018
Royaumont au Salon Effervescence 2018
Mardi 20 mars 2018, la Fondation Royaumont vous donne rendez-vous au Salon Effervescence ; un espace de rencontres et d’échanges pour les PME et PMI du Val d’Oise.
Cette année, Royaumont figure parmi les exposants du salon Effervescence.
Aux côtés de la Fondation : plus de 200 acteurs économiques du Val d’Oise, PME et grands comptes, majoritairement des industriels et des entreprises de services aux industries, désireux de mettre en avant leurs spécificités et leur savoir-faire.
Pour cette 6e édition, de nouveaux partenaires économiques sont venus apporter leur soutien au Salon Effervescence : la Chambre de Commerce et d’Industrie du Val d’Oise, le Comité d’Expansion Economique du Val d’Oise, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Val d’Oise, le Mouvement des Entreprises du Val d’Oise et le Comité Mécanique IDF.
Venez y retrouver les équipes de la Fondation Royaumont !
19 mars 2018
- Où ? Salle Emy-les-Prés à Cormeilles-en-Parisis.
- Quand ? Le 20 mars 2018 dès 11h30 pour les exposants et à partir de 14h30 pour les visiteurs extérieurs.
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15 mars 2018
Menus printemps-été : légèreté et gourmandise
Fraîcheur de saumon et son quinoa aux agrumes, Purée glacée de fèves, Selle d’agneau et son risotto d’épeautre aux poireaux, Tiramisu aux fruits de saison, Financier citron et sa crème pralinée…
Au printemps, un vent de légèreté et de gourmandise va souffler sur l’abbaye de Royaumont.
Une soirée d'entreprise, un séminaire, un colloque ou tout autre événement professionnel de prévu ? Pensez aux papilles de vos partenaires ou collaborateurs.
Découvrez nos menus du printemps et de l'été 2018* :
*Cliquez pour télécharger le fichier PDF avec le menu détaillé.
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A Royaumont, les menus du printemps 2018 associent légèreté et gourmandise.[/caption]
15 mars 2018

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1 mars 2018
Portrait de partenaire (1) : Bruno Cohen, photographe
Difficile de photographier un supplément d’âme. Bruno Cohen s’y emploie pourtant, notamment lorsqu’il travaille à Royaumont. Ainsi, il se souvient des clichés qu’il a pris à l’abbaye fin décembre 2017 comme s’ils dataient d’hier : « J’étais missionné par Future Leaders, une association qui finance des études supérieures dans des universités comme Oxford ou Harvard, pour des jeunes qui ont entre 18 et 25 ans. J’ai suivi ces jeunes l’après-midi lors de leurs ateliers de « team building ». J’ai réalisé des portraits « corporate » de chacun d’eux pour leur site internet et LinkedIn. Mais, surtout, je les ai photographiés lorsqu’au début du dîner, tous les étudiants se sont levés et, d’une seule voix, ont clamé leur engagement vis-à-vis de l’association qui les a aidés, eux qui viennent de milieux défavorisés. Ils s’engageaient d’une part à aider les prochains étudiants de l’association mais aussi à faire le bien sur la planète, c’est-à-dire à ne pas tirer qu’un profit personnel de leur formation. Je vous assure que, dans le réfectoire des moines, ce serment avait une résonance particulière. Royaumont se prête bien à ce genre de moments forts. »
Des clichés, Bruno Cohen en a pris des milliers, ici ou ailleurs. Ce photographe de Senlis a commencé son activité professionnelle en 1990 mais sa passion pour l’image est encore plus ancienne. « Mon père était photographe, j’ai été son assistant très tôt » raconte-t-il. « Dès le collège, j’étais déjà le photographe des copains. Ça m’a permis de faire des rencontres. »
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Le photographe Bruno Cohen, partenaire de la Fondation Royaumont. © Bruno Cohen[/caption]
Avec le temps, son talent s’est affirmé et est désormais reconnu nationalement. Elu « Portraitiste de France » à plusieurs reprises, il a obtenu en 2015 le titre de « Meilleur Ouvrier de France en Photographie d’Art ». « Pour moi, une photo doit être irréprochable en termes de cadrage, de lumière, de contraste, de colorimétrie mais surtout elle doit parler, faire passer un message » explique-t-il. « Ce qui fait la différence, dans notre studio, c’est un gros travail de préparation avant les photos. Une fois que la photo est faite, j’ai au minimum autant de temps de retraitement derrière que de temps de prise de vue. Dans la géométrie de l’image, des petits détails, passés inaperçus à la prise de vue, crèvent l’écran ensuite. Il faut les chasser, éviter la broutille qui, une fois qu’on l’a vue, vampirise l’image. Il doit n’y avoir qu’un sujet, qu’un message et l’attention ne doit pas être détournée. »
En près de 30 ans de carrière, Bruno Cohen est venu à des centaines d’occasions à Royaumont. « Dès mes débuts, j’ai effectué des reportages à l’abbaye », se souvient-il. « Mon studio a toujours eu trois activités – les mariages, les portraits et les événements d’entreprises – et, pour les trois, Royaumont, est un décor idéal. Pour moi, ce lieu est aussi incontournable que le château de Chantilly. Il est chargé d’histoire. On est un peu hors du temps, hors de ce monde, on s’élève. » Soyez prévenu : la prochaine fois que vous viendrez à Royaumont, si vous croisez un élégant photographe aux cheveux bouclés, ce sera lui.
1 mars 2018

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14 novembre 2017
Découvrez nos menus d’hiver !
Découvrez les menus pensés par notre Chef Patrick Derisbourg aux couleurs de la saison :
-le découverte
-le gourmand
-le prestige
14 novembre 2017
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